Je voulais dénoncer le fait que beaucoup trop souvent les femmes , filles , sont considérées comme un bout de viande par certains …
Un sujet fort pour faire passer un message.
le poids des photos … le choc des mots …
Assignée fille à la naissance, elle deviendra le premier produit de consommation de l’homme. Élevée en étant nourrie par une autre espèce, il faudra qu’elle soit mince, mais avec des formes, blonde de préférence, cheveux lisse et yeux bleu, un homme à moustache ayant décrété il y a 80 ans qu’il s’agirait de la meilleur viande, les années passent, les goûts n’évoluent pas beaucoup. Liposuccion quand il y en a trop, et silicone dans les fesses, les seins, les lèvres s’il n’y en a pas assez. Pesticides dans les tampons, elle ne laissera pas couler son sang impur. Consommée, puis abattue, ainsi va la vie de l’espèce féminine, cette sous espèces victime du premier tueur sur terre : l’homme. Texte écrit par : Dolly. |
Gigotant, les yeux roulant comme des billes. Le souffle court, la sueur froide coulant le long de la tempe. Il est là. Tu le sens, tu es nerveuse. Sa lame acérée vient caresser ta cuisse, tu sursautes… Tu gémis de surprise, tu mords tes lèvres blanches. Ses mains viennent te plaquer, tu ne sais plus où tu es. Quel est le haut, le bas ? Tu regardes son arme, qu’il brandit fièrement comme un trophée… Elle a fait tellement de victimes. Chirurgicalement, il s’enfonce. Tu veux hurler, mais qui t’entendra dans ce lieu si reculé ? Cet objet de souffrance qui vient meurtrir ton corps, qui suffit à le satisfaire. Les cris ne sont d’aucune utilité ici. C’est ainsi. Et il finit par attendrir le tout de sa sauce préférée, pour mieux dévorer ce qu’il reste par la suite. « Elle n’est pas belle ma bête ?! Regardez-moi la précision qu’il a fallu pour tout découper. Alors ma p’tite dame ? Le cœur ou la cuisse ? « Et les yeux vitreux que tu regardes… ne seraient-ce pas les tiens ? Texte écrit par : Jellou. |
Peu de retenue devant un tel étalage. Autant de bons morceaux, mon dieu quel dépaquetage. Les offres vont et viennent, honni le marchandage ! Produits certifiés, garanti sans défrichage. Dans une chambre froide, leur beauté se fait fraîche, Le regard vidé mais marqué par les heures sombres. Le roi de l’indifférence, les traite comme des bêtes, Offrant pour récompense, l’oubli de leur nombre. Les femmes en bout de viande, s’étalent sans fierté. Leurs vies déchirées, un affichage désolé. Leur corps monnayé, sans pitié dévasté, Équarri de leur âme, brûlant leur destinée. Gâté de turgescence, « ce ne sont que des hommes » ! Autant de réclame n’induisant que de tourments. Devant cette violence crue, questionnant ce fondement. Séparer l’âme du corps, répudions ce summum. Texte écrit par : Lybran Craft. |
Un grand merci aux Auteurs des Textes qui accompagnent cette série d’images réservées à l’Exposition.
Et un Énorme Merci aux modèles pour ce travail !!